Je partage tout à fait votre point de vue ; monsieur le sénateur. Il est essentiel que tous les territoires, notamment les zones rurales et périurbaines, bénéficient du nouveau service de mobilité que constituera le véhicule autonome, dans un premier temps sur des axes dédiés et pré-équipés.
Les orientations nationales sur les cas d’usage et les impacts à évaluer prioritairementdonnent toute leur place au milieu rural.
Plus globalement, cela renvoie à l’écosystème dans lequel les véhicules autonomes évolueront. Compte tenu de la diversité des cas d’usage, la première exigence est que le véhicule reconnaisse lui-même s’il est dans son domaine d’emploi et adapte en conséquence ses modes de délégation de conduite. Il importe donc que le véhicule autonome puisse lire la signalisation. C’est par une combinaison adéquate de la signalisation, de la connectivité et de la cartographie numérique que l’on pourra optimiser les cas d’usage du véhicule autonome. Nous avons engagé avec les acteurs concernés un travail d’identification des « amers » prioritaires.
Par ailleurs, l’accord construit par le Gouvernement avec les opérateurs mobiles est crucial. Il nous faut absolument supprimer les zones blanches. Cet accord permettra d’apporter une réponse en termes de connectivité.
Enfin, les travaux entre les gestionnaires routiers et les constructeurs automobiles sont lancés et ils se poursuivront.