Intervention de Elisabeth Borne

Réunion du 31 janvier 2018 à 14h30
Véhicules autonomes : enjeux économiques et cadres légaux — Débat interactif

Elisabeth Borne :

Je ne peux que confirmer, monsieur le sénateur, que nous sommes face à une révolution technologique, mais nous avons en France des acteurs suffisamment puissants pour que nous n’ayons pas à en avoir peur. Notre pays a su développer des lignes à grande vitesse, des métros automatiques, en créant des emplois dans l’industrie ferroviaire ou dans celle des systèmes de signalisation. De la même façon, la révolution qui se trouve devant nous peut être l’occasion, pour nos industriels et nos équipementiers, pour tout l’écosystème de l’intelligence artificielle, particulièrement puissant en France – le Gouvernement attend la remise d’un rapport sur ce sujet –, de montrer leurs compétences.

Je l’ai dit, le secteur automobile représente 500 000 emplois, celui du transport routier de marchandises et de voyageurs 700 000, mais nous sommes à la veille de la création de nombreux nouveaux emplois. C’est pourquoi le Gouvernement met l’accent sur la formation professionnelle et l’apprentissage, afin de renforcer notre capacité à adapter les compétences à cette révolution.

En outre, la phase qui s’ouvre verra l’émergence de nombreux nouveaux services de mobilité. Un Français sur quatre a refusé un emploi ou une formation faute de solution pour s’y rendre. Aussi l’apparition de nouvelles solutions de mobilité dans tous les territoires contribuera-t-elle à l’amélioration de l’accès à l’emploi et au développement des compétences dans notre pays.

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