L'influence de la France ne cesse de croître, dites-vous monsieur Blin, en Arabie saoudite. Le pari français sur les évolutions favorables qu'engendrerait la rupture engagée par le prince héritier est-il, selon vous, sage ou risqué ? Quelles pourraient-elles les conséquences de ce choix diplomatique sur nos relations avec les autres pays du Golfe, et notamment le Qatar ? Certes, le Yémen est avant tout confronté à une guerre civile, toutefois, un accord de sortie de crise impliquant l'Arabie saoudite me semble indispensable. Quelle est votre opinion sur cette perspective ?