Madame Dazi-Héni, vous avez estimé que le blocus du Qatar était en réalité coûteux pour l'Arabie saoudite. Faut-il en conclure que l'Arabie saoudite se trouve dans une situation économique plus défavorable que celle du Qatar ? Monsieur Blin, peut-on, selon vous, attribuer l'activisme du prince héritier saoudien à un désir de respectabilité consécutif à la signature de l'accord entre l'Iran et les États-Unis sur le nucléaire, qui permet à son ennemi historique de revenir dans le jeu international ?