Vous avez parfaitement retracé, monsieur Lacroix, l'évolution du prince héritier vis-à-vis du clergé. Mohammed ben Salmane assure désormais vouloir détruire l'extrémisme. Est-ce, selon vous, synonyme d'une véritable remise en cause du lien fondateur entre le clergé wahhabite et le pouvoir en Arabie saoudite ou une astucieuse tactique pour éviter tout soulèvement populaire sur le modèle des printemps arabes ?