S'agissant du positionnement géopolitique de l'Arabie saoudite, vous avez indiqué, madame Dazi-Héni, que la priorité était désormais donnée à sa relation avec les Émirats, qui laisse d'ailleurs Riyad en première ligne dans la gestion du conflit yéménite. Dès lors, n'existe-t-il pas un risque d'implosion de la coalition arabe formée en 2015 pour agir au Yémen ? L'Arabie saoudite opère par ailleurs un rapprochement inédit avec Israël, qu'elle juge seul capable d'empêcher l'Iran de devenir une puissance nucléaire, en ayant néanmoins soutenu la motion de l'Organisation des Nations unies rejetant la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale d'Israël. Quelles pourraient être les conséquences d'un tel rapprochement sur le sort de la Palestine ?