L'allergie du pouvoir saoudien à l'immixtion du religieux dans les affaires politiques du royaume explique, selon M. Blin, les relations conflictuelles entretenues avec le Qatar. Ne s'agit-il pas plutôt, pour l'Arabie saoudite, de freiner les velléités d'indépendance diplomatique qataries tout en confortant sa position dans la péninsule ? Le pouvoir saoudien a-t-il envisagé que le blocus qu'il lui impose pouvait conduire le Qatar à se rapprocher de l'Iran ou de la Turquie ? Cette donnée va-t-elle faire évoluer les Saoudiens ? Quelle est la position de la diplomatie française sur ce conflit régional ?