Vous parliez du dysfonctionnement de la chaîne pénale. J'ai bénéficié un temps d'un groupe local de traitement de la délinquance, un GLTD, sur le territoire que j'administrais à Bordeaux. Il était pénible de constater que les jeunes appréhendés par la police étaient finalement remis en liberté en raison d'un vice de procédure. Mme Marie-Madeleine Alliot, procureur de la République de Bordeaux, s'était proposée à l'époque d'informer et de former les personnels du GLTD pour que ce type de mésaventure ne se reproduise pas. Une très bonne idée, parce que les policiers vivaient très mal ces dysfonctionnements sur le terrain.