Intervention de Samia Ghali

Commission d'enquête état des forces de sécurité intérieure — Réunion du 30 janvier 2018 à 13h30
Réunion constitutive

Photo de Samia GhaliSamia Ghali :

Je suis contente de participer aux travaux de cette commission d'enquête. Il faut tenter d'apporter des solutions à une situation de plus en plus dramatique et complexe. Il suffit malheureusement de suivre l'actualité de la ville de Marseille pour s'en persuader.

Il ne faut pas se contenter d'aborder le sujet sous l'angle des moyens donnés à la police et des causes de leur mal-être. Il faut étudier l'angle opposé : qu'est-ce que la police fait de mal ? Il ne faut pas s'en tenir à sa simple victimisation, mais trouver les causes à l'origine des violences subies par la police. C'est un fait, les policiers sont en souffrance, ils manquent de moyens, et la situation est alarmante. Mais ce n'est pas tout : d'autres facteurs expliquent la situation actuelle !

Il est par ailleurs essentiel d'auditionner les personnels de l'administration pénitentiaire : on ne peut pas les dissocier des autres forces de sécurité. La population ne comprendrait pas cette distinction entre police de l'intérieur et police de l'extérieur des prisons.

Enfin, la formation est primordiale : les policiers présents disent eux-mêmes ne pas exercer le même métier selon qu'ils travaillent à Paris, en Seine-Saint-Denis ou à Marseille.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion