Je suis très heureux d'accueillir ce matin Philippe Duron, président du Conseil d'orientation des infrastructures (COI), qui est un grand spécialiste des transports et de la mobilité.
Je rappellerai à nos nouveaux collègues que Philippe Duron, ancien député, a été, jusqu'à récemment, président de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf). Il est tellement irremplaçable qu'on ne lui a toujours pas désigné de successeur. Il est également coprésident, avec notre ancien collègue Louis Nègre, du think tank TDIE, spécialisé dans le secteur de la mobilité.
Il a présidé, en 2012 et 2013, la commission Mobilité 21, qui avait été chargée de hiérarchiser les projets du schéma national des infrastructures de transports - le SNIT. Il a été nommé président du Conseil d'orientation des infrastructures par le Gouvernement il y a quelques mois. Ce Conseil a été créé pour faire le tri et hiérarchiser les projets annoncés par les précédents gouvernements. Elisabeth Borne avait rappelé qu'il manquait 10 milliards d'euros sur le quinquennat, dont 7 milliards pour de nouveaux projets, pour faire face à ces engagements.
Trois sénateurs ont participé au Conseil d'orientation des infrastructures : Gérard Cornu, Michel Dagbert et moi-même. Il y avait aussi des députés, des élus locaux, des experts et des représentants de l'administration.
Un travail très important a été fait et a permis que Philippe Duron remette à la ministre, la semaine dernière, un rapport qui propose plusieurs scenarii pour la mobilité et pour les infrastructures. Ce rapport a recueilli l'unanimité des membres de la commission, ce qui n'était pas évident au départ au regard des horizons très différents, tant professionnels que politiques, de ses membres.
Grâce à la méthode consensuelle de Philippe Duron - certains parlent de la « méthode Duron », nous sommes parvenus à un accord.