Je tiens également à saluer la méthode et le travail du conseil qui a adopté à l'unanimité un document qui fait la part belle au rail dans un objectif de transition écologique. Vous aviez annoncé que l'heure des choix réalistes était venue, pour répondre aux besoins quotidiens. L'enjeu, ce sont les noeuds, qui doivent être traités pour assurer les dessertes largement saturées à certains endroits. Je m'étonne de l'absence de toute référence aux lignes Grenoble-Gap et Grenoble-Lyon. Cette dernière, première liaison régionale, est fréquentée par près de 30 000 voyageurs par jour et connaît des retards conséquents en matière d'investissement. Guillaume Pepy avait à ce propos parlé d'une « ligne malade » avec un service qui ne cesse de se dégrader.
Les infrastructures ferroviaires de l'aire métropolitaine grenobloise pourraient pourtant jouer un rôle structurant dans sa desserte quotidienne si les investissements nécessaires à la réalisation des infrastructures et en particulier à la résorption du noeud ferroviaire grenoblois étaient enfin engagés. Le projet de RER de la région grenobloise autour des lignes structurantes Lyon-Grenoble, Grenoble-Chambéry et Grenoble-Gap répond aux besoins de mobilité du quotidien dans un territoire qui souffre de la congestion et de la pollution de l'air. Les 750 000 habitants de l'aire grenobloise attendent aujourd'hui des solutions réalistes et des choix efficaces. Quelles préconisations pourriez-vous avoir sur ces questions ?