Je remercie Monsieur Duron de sa présence.
Tout le monde est d'accord pour mettre en priorité la modernisation de l'existant. Je voudrais parler de ce qui avait été fait en 2013 dans le cadre de Mobilité 21 : le rapport me semblait beaucoup plus équilibré et tenait compte de l'aménagement du territoire. Pour la région Grand Centre-Auvergne, le projet de ligne à grande vitesse (LGV) Paris-Orléans-Clermont-Ferrand-Lyon était une priorité dans la commission Mobilité 21 en 2013 et était inscrit au Grenelle de l'environnement, à l'article 12. Vous disiez à l'époque que ce projet s'inscrivait dans un « objectif de développement durable et contribue à la lutte contre le réchauffement climatique en étant le plus efficace parmi ceux actuellement étudiés pour réduire l'impact des transports sur le climat. La commission a particulièrement examiné le cas du projet LGV POCL qui a la double caractéristique de répondre à la saturation prévisible de la LGV Paris-Lyon et mieux connecter les territoires du centre de la France au réseau de la grande vitesse. Il est évident, et parfaitement légitime, que les perspectives ouvertes par cette desserte nouvelle suscitent une très grande attente et le souhait d'une réalisation la plus rapide possible ». Voilà les termes que vous aviez employés en 2013, aujourd'hui le projet semble abandonné, qu'en est-il ? Et dernier point, s'il n'est pas abandonné, vous expliquez dans votre rapport que toutes les zones urbaines d'Ivry et de Vitry pourraient être constructibles ; or, si l'on ne préserve pas la zone, le projet est de facto enterré.