Le Grand Ouest est le grand oublié des deux cents pages de ce rapport ! Il y a dix ans, un plan de relance dans le cadre de la crise économique avait été lancé, permettant de soutenir la réalisation d'infrastructures récemment inaugurées, comme la LGV entre Rennes et Paris, ou celle entre Bordeaux et Paris. Des commandes publiques avaient à l'époque permis de sauver les chantiers navals de Saint-Nazaire, qui ont aujourd'hui dix ans de commandes pour des paquebots privés.
Plusieurs sujets sont fâcheux pour le Grand Ouest : le trajet Nantes-Paris, qui n'est pas évoqué alors qu'il prend plus de temps qu'auparavant, le contournement de la raffinerie de Donges qui comporte un site « Seveso », l'A831, le franchissement de la Loire ou encore la ligne Nantes-Bordeaux, qui est très vétuste. Le choix des projets d'infrastructures doit également tenir compte de la contractualisation existante avec l'Etat, via les contrats de plan Etat-régions en cours d'exécution.
De manière concomitante à votre rapport, a été décidé l'abandon de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, qui risque de faire jurisprudence. Dans la foulée du Premier ministre, la ministre des transports Elisabeth Borne a promis un plan d'urgence pour le Grand Ouest, notamment au niveau ferroviaire. Il faudrait prévoir un avenant pour intégrer ce sujet à vos conclusions