Le contexte et les besoins ont changé en matière de transports, avec la digitalisation des pratiques et le développement des attentes environnementales de nos concitoyens. Entre la commission Mobilité 21 et le Conseil d'orientation des infrastructures, y a-t-il des changements, compte tenu de ce contexte nouveau ?
La décision du Gouvernement d'abandonner le projet de Notre-Dame-des-Landes a une portée considérable. Votre rapport n'évoque pas de compensation de l'abandon de ce projet structurant. Or nous attendons du Gouvernement un soutien pour l'attractivité et l'accessibilité.
Par ailleurs, concernant les infrastructures routières, des projets sont abandonnés comme l'aménagement de la RN 162 et son raccordement à la RN 12. Si l'État n'intervient pas, il faudrait envisager un processus de départementalisation, car ce sont des projets très importants pour les départements ruraux.
En matière ferroviaire, le projet de liaison Bretagne-Pays-de-la-Loire a été classé en seconde priorité, et décalé à 2037. Le projet de modernisation de la liaison Paris-Nantes via Le Mans-Angers, qui est la véritable épine dorsale de la région, n'est pas mentionné alors qu'il s'agit d'un axe essentiel. Il faut penser davantage au désenclavement de notre région.
Dernier point sur le financement : la fiscalité écologique ne doit pas pénaliser les habitants des territoires ruraux, qui dépendent plus fortement de l'automobile. Il faut veiller à préserver le pouvoir d'achat.