Je salue la qualité de la méthodologie, qui vous fait durer à cette présidence, ce qui me semble être une bonne chose. S'agissant des innovations, vous avez examiné des infrastructures qui auront une durée de vie supérieure à un demi-siècle, or les ruptures technologiques s'accélèrent. Je pense notamment à l'hydrogène, dans les secteurs ferroviaire, routier et aérien. Comment avez-vous pris en compte ces innovations ?
Ma deuxième question concerne la régionalisation. Dans le cadre de l'audition que nous avons menée sur le canal Seine-Nord, nous avons perçu le souhait de l'Etat que les nouvelles régions s'impliquent davantage dans les projets d'infrastructures, y compris celles d'échelle internationale. Un bon jacobin des infrastructures ne peut que s'inquiéter de cette approche, mais il y a une problématique de financement, qui peut appeler des solutions nouvelles, via des financements territoriaux.
Enfin, j'évoquerai l'A31 bis, dont une partie est urbaine et saturée, y compris par le trafic allant vers le Luxembourg. Vous proposez un phasage compréhensible. Que diriez-vous d'une maîtrise d'ouvrage régionale sur une partie du tronçon ? Pour le financement, l'expérimentation d'une écotaxe régionale, dans une telle région de transit qui voit passer de nombreux poids lourds allant se ravitailler en carburant au Luxembourg, pourrait être intéressante.