Je gère les risques au quotidien au sein de Coinhouse, que j'ai rejoint en 2017, soit la lutte contre le blanchiment, la cybersécurité, la protection de l'investisseur. Je fais des déclarations à Tracfin.
Nos clients, que je rencontre physiquement, sont des investisseurs mécontents de la rentabilité des placements à 1 % ou 2 %. Je reçois également des professionnels qui veulent acheter des matières premières dans des pays où le système bancaire n'est pas développé. Ils font appel à nous car nous sommes plus rapides, moins chers et plus efficaces. Notre clientèle est composée à 80 % d'investisseurs, 10 % de professionnels réalisant des achats et des ventes et 10 % de particuliers qui s'intéressent à ces produits.
Nous ne demandons pas seulement un QR code, mais aussi une carte d'identité. C'est la volonté du dirigeant de l'entreprise. Nous avons développé une intelligence artificielle qui réalise un profilage des personnes. Pour acheter de la crypto-monnaie, il faut ouvrir un compte, comme dans une banque, avec une carte d'identité, un justificatif de domicile et une photographie prise depuis son téléphone. Nous utilisons d'autres procédés que je ne souhaite pas expliquer pour des raisons de confidentialité. Nos outils de lutte contre la fraude sont performants. Nous demandons des justificatifs pour la réalisation des opérations et toutes les validations sont traitées manuellement.
Nous avons la volonté d'accompagner nos clients, non par du conseil en investissement mais par la formation.
Nous sommes conscients des risques et y faisons face avec nos outils.