Il existe un organe de contrôle au sein du Conseil supérieur des messageries de presse - la commission de suivi économique et financier - mais il a eu du mal à se mettre en place et à fonctionner. Elle est composée d'un membre du Conseil d'État, d'un expert-comptable et du président du Conseil supérieur. Elle intervient après les conseils d'administration. La dégradation est intervenue en six mois. Entre décembre 2016 et juin 2017, nous avons tenu cinq réunions avec Presstalis ; elles laissaient penser que la situation s'améliorait et que l'entreprise était en situation de poursuivre ses projets de diversification. Il est apparu, par la suite, que les coûts étaient mal maîtrisés, notamment compte tenu d'erreurs supposées de calcul de charges sociales et de problèmes concernant la fixation des barèmes. Alors qu'un « mur de trésorerie » était attendu pour mars 2018, le problème est arrivé plus tôt qu'escompté, peut-être à cause d'une multiplication des départs. Par ailleurs, l'automne a été marqué par l'arrivée d'une nouvelle présidente et l'intérim a été assuré par un directeur général alors en partance.
J'ai été très affecté par les mises en cause personnelles, d'autant que je suis un petit éditeur qui utilise les messageries lyonnaises de presse (MLP). Je considère être impartial, objectif et neutre. Je ne tiens pas compte de mes intérêts dans l'exercice de mes fonctions.