Nous avons bien débattu au Sénat - même si nous avons regretté de ne pas pouvoir le faire plus longtemps. Ce temps donné au débat, c'est l'ADN du Sénat. Mais aborder rapidement les sujets de l'enseignement supérieur et les enjeux du XXIe siècle de l'université, alors que ce texte doit être adopté en urgence pour répondre à une réalité qu'il faut régler, est assez frustrant. Le contexte était différent de celui de l'examen à l'Assemblée : Parcoursup avait été lancé, nous disposions de retours de lycéens et de collègues et nous aurions pu expertiser le système.
Nous avons été extrêmement déçus : seuls trois de la trentaine d'amendements déposés par le groupe socialiste et républicain du Sénat ont été adoptés. Ils allaient plus loin dans la logique d'accompagnement des jeunes, au lieu de s'en tenir à une logique d'affectation à la rentrée prochaine. Nous avons des lignes rouges et le travail est encore devant nous sur l'université de demain...