Le débat sur ce sujet est très important. J'ai été directeur général de l'enseignement supérieur pendant quatre ans et je dois dire que l'académie de Paris et ses établissements d'enseignement supérieur sont très particuliers. Il y a contractualisation entre ces derniers et le ministère. Il serait pertinent que le ministre soit l'interlocuteur privilégié. J'ai bien conscience que le recteur est le représentant du ministre, mais cet alinéa introduit au Sénat est particulièrement pertinent d'un point de vue opérationnel. Je tiens à alerter mes collègues. Étant données les spécificités des universités Pierre-et-Marie-Curie, Diderot ou de la Sorbonne, leurs présidents traitent avec le ministre. Placer la responsabilité à l'échelon du recteur est problématique.