Nous sommes tous soucieux de voir progresser la parité, mais j'attire votre attention sur le fait que nous n'avons pas intérêt à mettre en difficulté le mouvement sportif français face au Comité international olympique, le CIO, alors que ce dernier vient d'attribuer les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 à la France.
Les principes de la charte olympique s'appliquent en France comme ailleurs. Évitons toute ingérence législative dans le fonctionnement interne du Comité national olympique et sportif français, le CNOSF, qui s'estime un peu stigmatisé, dès lors que les mêmes contraintes ne s'appliquent pas aux fédérations sportives.
La parité dans la gouvernance sportive sera l'un des sujets d'un texte, annoncé pour 2019, sur le modèle sportif français et la gouvernance du sport.
Ne nous trompons pas sur l'objet du présent projet de loi, qui vise la préparation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Et n'oublions pas que le mouvement sportif français a joué un rôle clé dans la candidature de la France à ces jeux. Ne le mettons pas en porte-à-faux.