Le service public ferroviaire a clairement un rôle important à jouer dans notre politique de mobilité au service de tous les territoires. Mais, comme je le disais, aujourd’hui, nous sommes face à des impasses, à des coûts qui ne cessent de croître, à une dette qui ne cesse d’augmenter et à une qualité de service qui ne répond pas aux attentes de nos concitoyens.
Nos concitoyens le savent bien : ceux qui vivent avec angoisse le fait de prendre un train et qui se demandent s’ils vont arriver à l’heure au travail ; ceux qui constatent que, pendant qu’on inaugure quatre lignes à grande vitesse au cours des dix-huit derniers mois, 20 % de notre réseau ferroviaire font l’objet de ralentissements. Très concrètement, cela signifie par exemple qu’il faut une heure vingt-cinq minutes pour parcourir les 70 kilomètres séparant Niort de Saintes, …