Intervention de Samia Ghali

Commission d'enquête état des forces de sécurité intérieure — Réunion du 15 février 2018 à 16h20
Audition de syndicats de policiers municipaux

Photo de Samia GhaliSamia Ghali :

Même en cas de dépôt de plainte ; je l'ai vu. De ce fait, des Marseillais nous disent que la vidéosurveillance ne sert à rien. De quelle façon la police municipale et la police nationale peuvent-elles coopérer ? On a deux polices, mais celles-ci se parlent parfois peu, voire pas du tout.

1 commentaire :

Le 27/02/2018 à 13:18, VELLUTINI a dit :

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Mme la Sénatrice, le mauvais traitement des plaintes n'est pas du fait des policiers municipaux qui ont une obligation, celle de rendre compte de toute infraction, délit, crime qu'ils seraient conduits à constater à l'Officier de Police Judiciaire Territorialement Compétent. La difficulté pour ces derniers de traiter les plaintes correctement réside sans aucun doute par un manque de temps, de moyens, et la lourdeur des procédures judiciaires. En outre il parait nécessaire de s'interroger sur nombre de mesures qui ne sont pas à même de simplifier l'action des forces de l'ordre sur le terrain. En effet certaines infractions prévoient le dépistage de l'alcoolémie, un dépistage qui est conditionné à une autorisation préalable de l'OPJ, une aberration, qui entraine une perte de temps bien inutile. autre exemple en terme de délit de grande vitesse, les policiers qui constatent ce fait, doivent demander au procureur l'autorisation de saisir le véhicule, voilà quelques exemples de la lourdeur administrative dans notre pays qui ralentissent l'action des forces de l'ordre et leur efficacité, des forces de l'ordre qui sans cesse doivent demander une autorisation pour agir alors qu'ils sont en présence de faits d'infractions, de délit, de crimes flagrants alors qu'il serait si simple, mais sans doute trop simple de laisser agir les policiers sur le terrain, chargent à eux de l'obligation de rendre compte de leur action et du résultat éventuel à l'autorité supérieure, le Procureur de la République charge à celui-ci de prendre in fine les décisions. Cette multitude d'étages complique et ralentie le travail des forces de l'ordre sans aucun doute. (USPPM)

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