Je tiens tout d’abord à féliciter la délégation aux droits des femmes pour cet excellent rapport que j’ai eu beaucoup de plaisir à découvrir, n’étant pas membre de cette assemblée lors de sa parution.
Les agricultrices disposent d’un niveau de pension de retraite très modeste. Force est de constater que la retraite moyenne des agriculteurs est inférieure de 38 % à celle du régime général qui s’élève, en moyenne, à 1 300 euros par mois, contre 800 euros pour les agriculteurs et 500 euros pour les agricultrices, quand le minimum vieillesse est de 900 euros par mois, pour un travail à temps plein.
Ces faibles montants s’expliquent notamment par le mode de calcul : la retraite d’un agriculteur est basée sur ses quarante meilleures années, celle d’un salarié du privé sur ses vingt-cinq meilleures années et celle d’un fonctionnaire sur les six derniers mois d’activité.
Madame la secrétaire d’État, ces disparités importantes sont flagrantes et extrêmement pénalisantes. Je voudrais savoir si le Gouvernement entend établir des critères de calcul plus convergents, voire identiques, quel que soit le domaine d’activité, pour tendre à une égalité des droits.