Madame la sénatrice, je vous remercie de votre question, qui révèle, n’ayons pas peur de le dire, l’un des angles morts de ce que nous proposons en direction des agricultrices.
D’abord, je veux rappeler qu’il n’existe pas de régime particulier. Par conséquent, toutes les situations que vous évoquez relèvent du régime général. Vous avez raison de le dire, faire le choix ou devenir agriculteur ou agricultrice par nécessité, cela ne signifie pas ne jamais être malade.
Vous avez évoqué la question difficile de l’accès aux soins, notamment lorsqu’on est agriculteur dans la Beauce, et il en est de même dans la Sarthe. Mais il existe d’autres zones de déserts médicaux. Je pense notamment à l’outre-mer ou aux zones insulaires comme la Corse.
Quant à la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé, elle relève du régime général. Toutefois, j’entends tout à fait votre questionnement et les spécificités attachées aux agriculteurs. Dès ce soir, j’interrogerai plus longuement mon collègue ministre de l’agriculture et ma collègue secrétaire d’État chargée des personnes handicapées. Je reviendrai ensuite vers vous pour vous apporter une réponse plus détaillée.