Monsieur le président, madame la secrétaire d’État, madame la présidente de la délégation, mes chers collègues, je dois dire que depuis sa sortie, en juin 2017, ce rapport a connu une notoriété sans cesse croissante. Il est devenu, pourrait-on dire, un best-seller, et aussi un outil de travail utilisé par les réseaux de femmes agricultrices, qui nous permet à nous, sénatrices et sénateurs, d’aller à leur rencontre et d’échanger avec eux sur toutes les recommandations qui y sont faites.
Il traite différents sujets, et surtout celui de la diffusion de l’information concernant les droits des femmes, au moment de leur installation notamment. La MSA, la mutualité sociale agricole, doit assurer l’organisation de campagnes d’information beaucoup plus poussées.
Nous avons parlé de l’articulation des temps, vie professionnelle, vie familiale, et, ajouterai-je, vie personnelle. Sur ce point, à ce stade du débat, vous avez bien entendu déjà répondu, madame la secrétaire d’État – vous avez répondu à beaucoup de questions, et proposé des solutions innovantes. J’y ajouterai les bus itinérants de garde d’enfants, qui circulent chaque jour dans une commune différente et apportent des solutions.
La section des agricultrices de la FDSEA, la fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles, du Finistère s’est réunie jeudi dernier en assemblée générale. Je peux vous dire, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, que ce rapport a été discuté. Justement, les membres de la section ont mis en exergue la proposition d’étendre le dispositif de remplacement ou de mettre en place un chèque emploi service prépayé utilisable pour la garde d’enfants, mais également pour les tâches ménagères, qu’il ne faut pas oublier ! Telle sera l’une de leurs recommandations de travail pour l’année 2018.