Intervention de Marlène Schiappa

Réunion du 20 février 2018 à 15h00
« femmes et agriculture : pour l'égalité dans les territoires » — Débat interactif

Marlène Schiappa  :

Madame la sénatrice, vous me permettrez, puisque c’est la dernière question, de saluer, en guise de conclusion, l’excellente qualité de ce rapport, même si mon propos n’est pas très original.

C’est, selon moi, grâce à la recherche du consensus qui a guidé l’élaboration de ce rapport que mon collègue Stéphane Travert, ministre de l’agriculture, et moi-même pourrons nous saisir très concrètement des propositions qui ont été faites.

J’en viens à la question particulière que vous soulevez, celle du plan Loup – elle nous éloigne très légèrement du sujet, nous faisant esquisser un petit pas de côté.

Je ne partage pas, madame la sénatrice, l’analyse que vous faites de ce plan tel qu’il vient d’être annoncé. Il me paraît, au contraire, efficace. §Je vous fais part de mon avis, mesdames, messieurs les sénateurs, puisque c’est le mien qui est sollicité ! Le plan Loup est un bon compromis. Il permettra à un certain nombre d’agriculteurs et d’agricultrices de se sentir plus protégés, car ils seront autorisés à se défendre en prenant les mesures indiquées par le ministre.

Comme je l’ai dit, je viens d’un village de la montagne corse. J’ai grandi dans une famille de bergers et je crois que le métier de bergère est un beau métier. Il doit être défendu, car il n’appartient pas seulement au passé. Dans le cadre de la loi et des normes européennes, nous devons mettre en œuvre tout ce qui est possible pour permettre aux femmes bergères de continuer à exercer ce beau métier.

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