Je rappellerai brièvement les principaux enjeux d'une régulation. L'idée, c'est de rétablir puis de maintenir effectivement la compétitivité et l'attractivité du marché de l'art français face non seulement à l'internationalisation et au risque que représente le Brexit, mais aussi à de nouveaux marchés qu'Internet ouvre.
Il faut donner tous les outils, via la formation, aux jeunes gens qui se destinent à notre profession. Il faut organiser une instance disciplinaire professionnelle, à l'instar de ce qui existe aujourd'hui pour les commissaires-priseurs judiciaires. On nous a rappelé que 99 % d'entre eux sont également opérateurs de ventes volontaires, et ce système fonctionne très bien. Il importe de promouvoir notre profession pour que l'on arrête de la dénigrer en permanence. Les commissaires-priseurs ne sont pas des gens irresponsables et incapables.
Nous devons enfin être aptes à saisir en urgence les autorités judiciaires de manière à agir avec efficacité face à toute situation susceptible de porter atteinte à la profession. C'est le cas notamment lorsque des objets suspects ou contestables sont présentés sur le marché.