Intervention de Brigitte Lherbier

Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale — Réunion du 7 mars 2018 à 9h40
Attractivité et compétitivité juridiques du marché de l'art français — Table ronde avec des représentants des professionnels

Photo de Brigitte LherbierBrigitte Lherbier :

Je m'interroge sur la confiance que nous pouvons porter au commerce de l'art. Vous avez évoqué le repli du marché français : est-il dû à un recul général des transactions ou se limite-t-il aux ventes générées par les circuits organisés ? Lorsque la formation des professionnels est organisée, encadrée et réglementée, idéalement à l'échelle européenne, la confiance est facilitée. J'évoquerai, à travers mon expérience universitaire, la formation des commissaires-priseurs, qui mêle histoire de l'art, droit, gestion et déontologie. Ce diplôme, plus que particulier, est difficile d'accès de par la multitude des compétences requises. Son excellence et son encadrement ne peuvent être mis en doute. Pourtant, cette profession, comme d'autres dans le domaine du commerce de l'art, s'est laissé déborder. Est-ce la conséquence d'un abandon de l'encadrement professionnel ? L'Europe, peut-être insuffisamment impliquée en la matière, n'en est-elle pas également responsable ? Je partage la réflexion de notre collègue François Bonhomme : il y a tant d'objets d'art à vendre et à échanger en France, qu'il est fort dommage d'arriver au constat que vous avez unanimement dressé !

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