Intervention de Michel Magras

Délégation sénatoriale aux outre-mer — Réunion du 24 janvier 2018 : 1ère réunion
Audition de Mme Laura Flessel ministre des sports dans le cadre de l'étude de la délégation sur la jeunesse des outre-mer et le sport

Photo de Michel MagrasMichel Magras, président :

Nous sommes heureux de vous accueillir aujourd'hui, madame la ministre, pour ouvrir nos travaux sur le thème de la jeunesse des outre-mer et le sport. C'est notre première séance de travail de l'année, qui inaugure un programme extrêmement dense, et je saisis l'occasion pour présenter à toutes et à tous des voeux de belle et fructueuse année 2018, faite notamment d'accomplissement dans l'action au service de nos outre-mer.

Dans la perspective des prochains grands événements sportifs, notamment l'échéance olympique de 2024, et considérant la contribution notoire des outre-mer à l'excellence nationale, notre délégation a décidé de s'intéresser aux parcours offerts aux jeunes sportifs ultramarins visant la haute performance, ainsi qu'au développement et au rayonnement des territoires à travers le sport.

Pour mener à bien ce travail, nous avons désigné quatre rapporteures : Mesdames Catherine Conconne, sénatrice de la Martinique, Gisèle Jourda, sénatrice de l'Aude, Viviane Malet, sénatrice de La Réunion, et Lana Tetuanui, sénatrice de la Polynésie française. Je vous prie d'excuser l'absence de cette dernière aujourd'hui, retenue sur son territoire par la visite de la ministre des outre-mer, Annick Girardin, pour la clôture des Assises des outre-mer.

Je salue également nos collègues membres de la commission de la culture et du groupe d'étude sur les pratiques sportives et les grands événements sportifs qui ont choisi de se joindre à nous pour votre audition, madame la ministre.

Madame la ministre, vous avez-vous-même porté haut les couleurs de notre pays, à la pointe de votre lame : quintuple médaillée olympique, dont deux médailles d'or, et championne du monde à six reprises, vous avez été la porte-drapeau de la délégation française lors des cérémonies d'ouverture des J.O. de Londres en juillet 2012. Depuis, vos vies ont été multiples puisque vous avez goûté au management sportif et au métier de journaliste, tout en siégeant, de 2010 à 2015 au Conseil économique, social et environnemental. Votre engagement associatif au service de la promotion de votre discipline favorite ou de causes telles que la lutte contre les discriminations et les inégalités caractérise également votre carrière fulgurante qui vous a conduite, aujourd'hui, aux plus hautes responsabilités.

Au regard de votre expérience et de vos attributions actuelles, vous entendre pour amorcer notre étude s'imposait.

Dans la perspective des prochains rendez-vous sportifs majeurs, et en particulier les échéances olympiques et paralympiques de Tokyo et Paris, vous avez affiché l'ambition d'un doublement du palmarès de médailles. Quelle place doivent, selon vous, occuper nos outre-mer face à ce défi et quelle stratégie entendez-vous mettre en place pour faire fructifier leurs potentiels ?

Par ailleurs, et plus généralement, vous avez présenté quatre axes structurant votre action :

- rayonnement de la France grâce au sport ;

- développement de la pratique sportive ;

- le sport comme vecteur d'intégration sociale et citoyenne ;

- et enfin, le sport comme instrument de santé publique.

Ces orientations me paraissent particulièrement en prise sur les réalités ultramarines et les enjeux de nos territoires. Aussi, nous souhaiterions savoir si des déclinaisons spécifiques seront mises en place outre-mer.

Mais, en tout premier lieu, nous aimerions recueillir votre témoignage sur votre trajectoire personnelle et les enseignements que vous en tirez pour les jeunes de nos outre-mer.

Ces questions et problématiques se retrouvent dans la trame qui servira de fil conducteur à nos débats et qui a été communiquée à votre cabinet, madame la ministre.

Je vous cède maintenant la parole puis nous passerons, dans un second temps, à la séquence des questions que vous poseront les rapporteures puis nos collègues de la délégation et de la commission de la culture.

Madame la ministre, c'est à vous !

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion