Je vous félicite, madame la ministre, pour votre parcours exemplaire. Si vous avez beaucoup évoqué le sport de haut niveau, j'ai aujourd'hui envie de vous parler de sport de bas niveau. Vous avez vous aussi commencé par les clubs. Or, en faisant émerger de grands champions, vous ne remplissez que la moitié de votre mission si vous ne parvenez pas dans le même temps à démocratiser l'accès au sport. Car l'enjeu du sport public est aussi celui de la santé publique. J'estime que le sport est un sujet transversal puisqu'il n'intéresse pas que le ministère des sports, mais aussi celui de la santé, le ministère du travail, celui de l'éducation nationale, et, enfin, le ministère des outre-mer. Ainsi, avez-vous un projet pour que le sport devienne automatique chez les tout petits, et encouragé pour les aînés ? Dans ma ville de Martinique, nous avons mis en place une structure pour la pratique sportive des aînés. Ce dispositif procure du bonheur à ceux qui en bénéficient, si bien que lorsque les activités sont interrompues, nous recevons des courriers de mécontentement de ces personnes âgées. La pratique sportive peut également être un médicament contre le diabète. J'ajoute que la plupart des ultramarins sont entourés de mer, ce qui rend nécessaire la mise en place un dispositif permettant de s'assurer que tous les enfants de nos territoires sachent nager.