Je vous remercie, madame la présidente.
Monsieur le Premier ministre, mesdames, messieurs les ministres, mes chers collègues, ma question s’adresse à Mme la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes.
En cette Journée internationale des droits des femmes, je souhaite évoquer la question des moyens mis en œuvre pour lutter contre les violences faites aux femmes.
Dans son discours du 25 novembre 2017, le chef de l’État déclarait vouloir faire de l’égalité entre les femmes et les hommes la grande cause de son quinquennat. Il s’engageait alors à donner la priorité à la lutte contre les violences faites aux femmes et annonçait une hausse de 13 % des crédits qui lui sont dédiés.
On peut s’en étonner, mais en fait de politique publique, celle-là repose essentiellement sur le travail des associations et sur le dévouement de leurs bénévoles.
Ces associations remplissent des missions de service public. Or force est de constater que les financements qui leur sont alloués sont non pérennes et souvent insuffisants au regard de l’ampleur des besoins.
La libération de la parole a suscité une forte attente, avec un nombre croissant de plaintes de victimes à traiter. Chaque femme est en droit d’attendre un traitement identique de sa plainte, qu’elle habite en ville, dans des territoires ruraux ou d’outre-mer.
Or comment mener une vraie politique publique en s’appuyant sur des subventions à la fois incertaines et à géométrie variable selon les territoires ?
Madame la secrétaire d’État, en cette journée du 8 mars, pouvez-vous détailler les clés des financements attribués aux violences faites aux femmes ?
N’oublions pas que derrière chaque femme victime de violence, il y a également des familles et des enfants victimes. Notre société doit être une société de respect, dans laquelle femmes et hommes progressent ensemble.