Votre rapport prépare les esprits à la loi sur les mobilités, avec une dramatisation un peu excessive de la situation... Certes, les réseaux sont vieillissants mais vous auriez pu rappeler que la Deutsche Bahn a bénéficié de l'effacement total de sa dette après la réunification... Elle a pu repartir sur de bonnes bases.
De plus, votre rapport fait l'impasse sur la notion d'aménagement du territoire, ce qui va aggraver le sentiment d'abandon des territoires ruraux. Quand on veut tuer son chien, on l'accuse de la rage ; quand on veut fermer des lignes, on dit qu'elles manquent de voyageurs. Il suffit de réduire les cadences et la vitesse ! Je me réjouis que le Premier ministre ait refusé de fermer les 9 000 kilomètres de lignes sur des critères purement comptables et administratifs. Quelle est votre opinion ?