Je partage les inquiétudes de mes collègues sur la fermeture des petites lignes et la « quadruple peine » subie par les territoires ruraux.
Au-delà du constat qui s'impose à nous, nous regrettons la logique comptable particulièrement implacable du rapport. L'appréciation portée sur les « lignes d'un temps révolu » n'est guère valorisante, et l'organisation territoriale française n'est pas comparable à celle de l'Allemagne.
Vous suggérez que l'État ne consacre plus aucun crédit aux lignes dont l'intérêt socio-économique n'est pas démontré, ce qui se traduirait concrètement par leur fermeture. Les régions, très préoccupées par l'avenir du réseau de proximité, déplorent la vision parisiano-centrée de ce rapport.
Et que penser de votre proposition de remplacer ces lignes par des moyens de transport polluants alors que la France risque une condamnation européenne pour non-respect de ses engagements en matière d'amélioration de la qualité de l'air extérieur ?