La loi Macron a développé le transport par autocars dans une logique de complémentarité avec le train. En 2017, la filiale de la SNCF Ouibus a généré 70 millions d'euros de chiffre d'affaires pour 35 millions d'euros de pertes. Aucune entreprise ne pourrait supporter durablement un tel déficit. La suppression de petites lignes de train pourrait-elle conduire à lever le verrou des 100 kilomètres fixé pour les bus ?
Après l'abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes, l'État s'est engagé à développer les aéroports de Nantes et de Rennes. Alors que la nouvelle LGV met Rennes à 1h25 du centre de Paris, cette annonce est-elle réellement crédible dans une logique de complémentarité des moyens de transport ?