Intervention de Gilbert Roger

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 14 février 2018 à 9h35
Audition conjointe sur les évolutions politiques et diplomatiques de la turquie

Photo de Gilbert RogerGilbert Roger :

Je suis personnellement extrêmement mal à l'aise lorsqu'aucun ministre, lors des questions au Gouvernement, ne parvient à employer le mot « Kurdes » dans ses réponses. Dans la patrie des droits de l'homme, cela démontre un certain malaise de l'exécutif, qui affiche une attitude peu claire à propos des Turcs.

Par ailleurs, comment considérez-vous la position des Turcs au Conseil de l'Europe, dont ils sont l'un des membres fondateurs ? Le Conseil de l'Europe semble bien conciliant vis-à-vis de la position turque...

Ma commune de Bondy, en Seine-Saint-Denis, compte une très forte communauté d'origine turque. Or, la situation est extrêmement difficile pour les Turcs alévis : s'ils retournent en Turquie pour les vacances, ils ne sont pas sûrs de revenir. Je suis déjà intervenu trois fois pour aider à la libération de Français d'origine turque alévie, arrêtés sur la route en Bulgarie !

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