L'enjeu est d'autant plus grand que le DMP doit être déployé rapidement - il est piloté par la Cnam. La HAS doit jouer un rôle important d'analyse des outils. C'est l'ensemble de l'architecture numérique que nous devons aborder. Au-delà du dossier du patient, qui est important, nous devons faire le lien avec les outils des professionnels, or il y en a plusieurs : les systèmes d'information hospitaliers, dont les contenus sont extrêmement variables, les logiciels d'aide à la prescription, pour le secteur libéral, et d'autres systèmes dans le secteur médico-social et social. Notre enjeu est de savoir comment analyser, développer et évaluer chacun des outils et les coordonner entre eux, du point de vue du patient comme du professionnel. Ces outils majeurs nécessitent encore des développements et des articulations à construire ensemble, en ayant bien à l'esprit leurs capacités et leurs limites.