J'aimerais vous interroger sur la vente de nos joyaux nationaux à l'étranger, lesquels hébergent souvent conjointement l'Institut français et l'Alliance française. Il y a eu la vente du palais Clam-Gallas à Vienne, devenue l'ambassade du Qatar, puis celle de la maison Descartes à Amsterdam, qui hébergeait le seul consulat général de France aux Pays-Bas ; on loue aujourd'hui à prix d'or des locaux pour héberger notre consulat ! Cette politique est court-termiste.
Je plaide pour une solution pragoise. L' Institut français de Prague est en effet un modèle avec sa carte de fidélité, sa médiathèque, ses salles d'exposition, de cinéma... Les sources de financement sont diversifiées. N'aurions-nous pas pu sauver l'Institut de Lisbonne, qui hébergeait conjointement l'Institut français et l'Alliance française, en suivant cet exemple ?