On a introduit la tablette Néo. La gendarmerie l'a immédiatement généralisée. La police ne commence à le faire que cette année. Nous en sommes à la quatrième version du logiciel de rédaction des procédures pénales. Sans doute fonctionnera-t-il enfin. Quant au dossier de la plateforme nationale des interceptions judiciaires (PNIJ), vous en avez tous connaissance. Des centaines de millions d'euros ont été déboursés pour un outil qui ne fonctionne pas. Une nouvelle version doit arriver à horizon 2024. Nous espérons que d'ici-là, nous n'aurons plus de trous dans les écoutes. Avec toutes ces difficultés cumulées, il est difficile pour les policiers d'agir. D'autant qu'ils ont à subir des attaques. La loi du 28 février dernier a aligné les outrages aux policiers sur ceux aux magistrats en les punissant d'un an de prison ferme. J'attends de voir si elle est appliquée.