À ce sujet, je me fais l'écho des réservistes de la gendarmerie, parmi lesquels se trouvent aussi ses retraités, qui seraient heureux de remplir un tel rôle.
Général Richard Lizurey. - Sans les 30 000 réservistes, qui sont engagés en moyenne 30 jours par an, la gendarmerie ne pourrait fonctionner. Les contraintes budgétaires de cette année conduisent cependant à diminuer l'empreinte au sol de nos réservistes. Alors qu'en 2017, 2 800 réservistes étaient engagés quotidiennement sur le terrain, ce chiffre devrait descendre cette année à 1 900 en 2018, soit une perte de 900 réservistes par jour. Nous nous plions à la régulation budgétaire, dont les conséquences sont réelles.
Il est possible de dégager du temps en faisant preuve d'intelligence locale : il faut que nos troupes soient capables d'adapter le contenu des circulaires nationales aux impératifs du terrain. Tout ne saurait être prioritaire ! Il est ainsi essentiel de redonner les clefs de la Maison au niveau local.