Intervention de Brigitte Lherbier

Commission d'enquête état des forces de sécurité intérieure — Réunion du 14 mars 2018 à 14h52
Audition du général richard lizurey directeur général de la gendarmerie nationale dggn et du colonel laurent bernard adjoint à la sous-direction administrative et financière

Photo de Brigitte LherbierBrigitte Lherbier :

Par exemple, des magistrats nous disent très concrètement ne plus avoir les moyens de payer le loyer du tribunal. En est-il de même pour la gendarmerie ?

Général Richard Lizurey. - La formation initiale est l'une des forces de notre corps. C'est la raison pour laquelle nous plaidons pour le maintien de la formation dans le giron militaire. L'ADN militaire est à délivrer tout au long de cette formation initiale. La loi qui a transféré la gendarmerie nationale au ministère de l'Intérieur a ainsi pris soin de laisser la formation initiale au ministère des Armées.

Il existe des dispositifs d'accompagnement important pour les suicides. Ainsi, le commandement s'implique immédiatement auprès de la famille de la personne décédée et auprès de l'ensemble du personnel. Un psychologue intervient également au sein de la brigade pour aider face à ce choc collectif, et auprès de la famille. Outre cette prise en compte immédiate, il y a également une prise en compte dans la durée. Ainsi, nous avons procédé à des mutations pour des personnes ne supportant pas de rester dans une brigade où l'un de ses collègues s'était suicidé.

Je me suis certainement mal exprimé en ce qui concerne les moyens. Nous avons eu 3 000 véhicules neufs chaque année en 2015, 2016 et 2017. Cette année, il n'y en aura pas 3 000, c'est un fait. Ils sont à mettre au regard des 24 000 voitures environ dont nous disposons. Nos véhicules sont ainsi renouvelés tous les 8 ans, ce qui permet le maintien, mais pas le rajeunissement du parc.

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