N'y avait-il pas eu une augmentation des effectifs auparavant ?
Général Richard Lizurey. - On a perdu avec la RGPP ce que l'on avait gagné avec la loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure. Il y a également un sentiment d'inégalité dans la répartition qui a été annoncée entre la police et la gendarmerie, pour cette hausse d'effectifs. Cette répartition 2500/7500 n'est pas documentée. Le CFMG le rappelle régulièrement.
L'avenir des retraites agit-il sur le moral des gendarmes ?
Général Richard Lizurey. - La question des retraites est généralement la première que l'on me pose lorsque je me rends dans une brigade. Il y a un aspect à la fois objectif - car c'est un vrai sujet - mais aussi irrationnel. En effet, ceux qui me posent la question souvent sont des personnels âgés, et ne seront pas certainement pas concernés. On connait la manière dont se font ces évolutions. Généralement, il n'y a pas de modifications pour les personnes à moins de cinq ans de la retraite.
M. Delevoye a reçu un certain nombre d'organisations syndicales. En revanche, il n'a pas reçu, à ce stade, le conseil supérieur de la fonction militaire. Ce dernier s'en est fait l'écho auprès du ministère des Armées. Nos personnels sont chagrinés par le fait qu'on ne les entende, ni ne les écoute sur ce sujet.