Intervention de François Fillon

Réunion du 5 février 2009 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — La chine

François Fillon, Premier ministre :

Nous avons donc toujours estimé que le Tibet faisait partie intégrante de la Chine. Il n’empêche qu’il y a au Tibet un chef religieux, le représentant de la religion bouddhiste au Tibet, que nous avons le droit de recevoir et avec lequel nous avons le droit de parler, comme le font du reste tous les chefs d’État occidentaux.

La Chine a mal réagi à la rencontre entre le Président de la République et le dalaï-lama, comme cela était d’ailleurs assez prévisible. Je tiens à dire que cet incident ne nous détourne en rien de notre volonté de poursuivre le renforcement du partenariat stratégique avec la Chine.

D’ailleurs, ce partenariat stratégique s’exprime tous les jours. Il s’exprime en ce moment même, dans le golfe d’Aden, où nous participons à une opération commune de lutte contre la piraterie. Il s’exprime dans le front uni que nous avons constitué face à la question ô combien dangereuse pour le monde que pose la volonté de l’Iran de se doter d’une arme nucléaire. Il s’exprime à travers des partenariats scientifiques, médicaux ou encore en matière d’énergie.

Dès lors, monsieur le Premier ministre, la France continuera, comme elle le fait depuis quarante-cinq ans, à renforcer ce partenariat stratégique.

Dans cet esprit, je me réjouis que la délégation que vous conduirez à Pékin lors de la célébration du quarante-cinquième anniversaire du rétablissement de nos relations diplomatiques puisse, à l’occasion de cette visite, porter un message du Gouvernement français.

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