Je suis inquiet pour notre pays. Pendant des siècles, on a utilisé la guerre pour imposer sa suprématie, puis la guerre chaude a laissé la place à la guerre froide. Vous n'avez pas parlé, monsieur Raffarin, de conquête, d'impérialisme, et pourtant, j'ai le sentiment que les mesures prises ressemblent à une volonté, peut-être douce, sans doute chloroformée, de contrôler le monde via l'économie. Les outils utilisés en Afrique, en Europe orientale puis en Europe occidentale vont dans ce sens : celui de contrôler le monde, comme les États-Unis ont voulu le faire.