Gérer une forêt c'est à la fois veiller à la biodiversité, accueillir le public et exercer la police de la nature. Toutefois, l'ONF semble de plus en plus soumis à des impératifs de rentabilité. Est-ce dû au fait qu'il est financé essentiellement par la vente du bois, ce qui l'incite à négliger ses autres missions ?
Plusieurs parlementaires ont reçu les syndicats, qui se plaignent de l'absence de négociation pour l'élaboration de la nouvelle convention collective nationale. Est-il opportun d'embaucher des salariés de droit privé à la place de fonctionnaires assermentés ? Ils n'ont pas le même pouvoir : dépourvus de pouvoirs de police, ils ne peuvent pas verbaliser les contrevenants au code forestier et au code de l'environnement. Je voudrais également vous interroger sur la suppression des postes d'ouvriers-forestiers de droit privé.