Intervention de Jean-Pierre Moga

Commission des affaires économiques — Réunion du 21 mars 2018 à 9h30
Audition de M. Christian duBreuil directeur général de l'office national des forêts onf

Photo de Jean-Pierre MogaJean-Pierre Moga :

Vous avez raison : on ne cultive pas des pommes de terre pour récolter des épluchures, et il en va de même pour le bois. Le Lot-et-Garonne abrite une partie de la forêt landaise et des transformateurs : ainsi ma commune, Tonneins, accueille un producteur de bois lamellé-collé et de panneaux pour la construction de bâtiments en bois. Ces producteurs ont du mal à s'approvisionner en bois français de qualité équerré, sec à 12 %, avec les qualités mécaniques qu'ils recherchent. Ne pourriez-vous pas encourager le développement de l'industrie de transformation ? Vous indiquiez que le prix du stère était de 45 euros. Or, une fois transformé en lamelles, le bois se vend entre 200 et 300 euros le mètre cube ! La valeur ajoutée est donc importante. Il est dommage que les industriels soient contraints de s'approvisionner à l'étranger car nos scieurs, faute d'adaptation au marché, ne peuvent satisfaire la demande. Pourtant nous avons en France les bois disponibles, comme les pins Douglas, mais une grande partie du marché échappe à notre pays...

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