En tant que chercheur, ma tâche première est de comprendre. Un jeune sur deux refuse de nous parler. Les entretiens sont basés sur le volontariat, et ceux qui nous parlent le font parce qu'ils estiment qu'ils ont quelque chose à gagner à collaborer avec l'administration - ce qui n'est pas le cas. Veulent-ils améliorer leur image, apparaître comme « sympa » ? Ou se justifier ? En tout cas, la part de mensonge est évidente, mais, comme sociologue, je sais d'expérience qu'en entretien tout le monde ment, y compris les décideurs publics !