La délinquance actuelle - souvent de groupe - se développe sur le territoire national. Le législateur a permis aux forces de sécurité intérieure d'évoluer pour y faire face. Il est temps d'adapter aussi le statut des policiers municipaux en fixant un cadre à leur formation comme à leurs missions, tout en prenant en compte les spécificités locales. Par exemple, il y a un vide juridique sur l'usage des armes, limité à la légitime défense, alors que les policiers municipaux sont exposés exactement comme les policiers nationaux ou les gendarmes - et qu'ils sont souvent les primo-intervenants. Notre profession doit être revalorisée : il arrive actuellement que des policiers municipaux suivent une formation de vigile privé... On nous dit que nous sommes la troisième force de sécurité publique de la France mais, le 14 Juillet, nous ne défilons pas sur les Champs-Élysées. Pour accéder aux fichiers des véhicules volés ou des permis de conduire, nous devons passer par la police nationale et, si les policiers ne sont pas disponibles, nous adresser à Speedy !