Il faut mettre un terme à certaines injustices : la carrière de policier municipal est limitée à deux grades en catégorie C. Beaucoup de nos collègues brigadiers-chefs principaux obtiennent un examen, mais sont soumis à des quotas, contrairement aux détachés ou aux emplois réservés. Or il faut permettre aux policiers municipaux qui souhaitent évoluer après huit ans de carrière d'obtenir satisfaction et d'être nommés en catégorie B. Nous souhaitons donc inverser le système des quotas pour les imposer aux détachés et aux emplois réservés. Plus de quarante ans de carrière en catégorie C sur seulement deux grades, c'est long !
De plus, la police municipale a été reconnue comme la troisième force de l'ordre, mais il nous a été refusé de défiler le 14 juillet.
Nous portons également des revendications sociales, telles que la revalorisation des grilles en catégorie B ou l'intégration des primes dans les retraites.
Enfin, la médaille d'honneur de la police française a été requalifiée en médaille d'honneur de la police nationale, ce qui en écarte de fait les policiers municipaux. Nous souhaitons que cela change.
S'agissant de la PSQ, le continuum de la sécurité sera illusoire sans l'aide de la police municipale, qui détient une place importante en matière de police de proximité.