Monsieur Gold, pour permettre le développement du fret ferroviaire, l’un des enjeux majeurs pour le Gouvernement est le maintien des infrastructures existantes et l’optimisation de leur exploitation. Au total, ce seront donc 36 milliards d’euros sur dix années qui vont être consacrés à la rénovation du réseau ferré le plus circulé. Cela contribuera aussi, en toute logique, au meilleur fonctionnement du fret ; celui-ci est actuellement pénalisé par l’état du réseau, qui laisse parfois à désirer.
En ce qui concerne plus spécifiquement des projets liés au fret, sur l’ensemble des transports de marchandises, dont les ports et les voies navigables, l’État a mobilisé entre 90 millions et 120 millions d’euros par an dans le cadre du budget de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France, l’AFITF, ces dernières années.
Au travers de ces financements, on vise notamment les investissements sur les lignes capillaires avec le concours des collectivités territoriales concernées. S’agissant spécifiquement des lignes capillaires de fret, l’État participe depuis 2015 au financement de leur régénération, aux côtés des régions et des autres parties prenantes, à hauteur de 10 millions d’euros par an.
À la lumière des conclusions du COI, les travaux préparatoires du Gouvernement portant sur le projet de loi sur les mobilités vont permettre de définir une trajectoire financière des actions prioritairement soutenues par l’État au cours des prochaines années, dans lesquelles les investissements en faveur du fret ferroviaire pourront s’inscrire et seront importants – le scénario central du COI prévoit 1, 6 milliard d’euros sur vingt ans.