Cette situation n’a d’ailleurs rien à voir avec le nouveau ou l’ancien monde, mais nous devons trouver des solutions à partir de l’existant. C’est exactement ce à quoi nous nous attachons, et je ne doute pas que vous contribuerez au débat sur les différentes lois qui seront examinées par le Parlement, notamment le nouveau pacte ferroviaire, qui occupe à l’heure actuelle la ministre des transports Élisabeth Borne, ou encore la loi d’orientation sur les mobilités.
Je sais que le sujet vous passionne, monsieur le sénateur, et que vous saurez encourager tous vos collègues à participer au débat. Nous avons besoin de toutes les énergies, tant la situation est préoccupante à certains égards.
Sur la question plus spécifique du sillon lorrain, il s’agit d’une ligne importante de liaison entre Luxembourg et Perpignan. C’est une autoroute ferroviaire qui fonctionne bien, comme l’a souligné Olivier Jacquin, en même temps qu’un outil très utile en matière de transport combiné. Le service a été augmenté en fréquence, de quatre à six trains par jour, et il est désormais prolongé jusqu’à Calais.
Nous sommes déterminés à renforcer encore cette infrastructure essentielle, bel exemple de réussite du fret ferroviaire ; nous l’avons encore évoquée le 20 mars dernier lors du premier sommet intergouvernemental franco-luxembourgeois.
Nous voulons également multiplier ce type d’initiatives ailleurs sur le territoire, car, j’insiste sur ce point, le fret ferroviaire est une priorité du Gouvernement.